La mobilité solaire, plus un concept mais une réalité
Depuis 2007 l’INES travaille sur le concept de la mobilité solaire qui repose sur le principe simple de recharger son véhicule électrique en priorité par les panneaux photovoltaïques installés sur des ombrières au-dessus des parkings.
En quelques chiffres simples à retenir, une ombrière qui recouvre une place de 12m² produit l’équivalent d’électricité pour parcourir 40 km/jour.
Sachant que plus de 8 millions de français font moins de 20 km aller/retour pour le trajet domicile-travail, le mariage était tout trouvé. Il n’en reste pas moins qu’il faut gérer intelligemment la recharge afin de maximiser l’autoconsommation et réduire l’impact sur le réseau électrique.
C’est pourquoi, pendant plusieurs années, les équipes de recherche de l’INES ont développé des algorithmes qui permettent d’avoir une autoconsommation de la recharge d’une flotte de véhicules électriques de plus de 70 %.
Dit autrement, sur une année complète des trajets domicile-travail de 10 voitures électriques, 30 % seulement de l’énergie a été « prise » au réseau, le reste venant directement des électrons de l’ombrière !
Aujourd’hui, des industriels proposent des bornes intelligentes qui intègrent ces algorithmes.
La prochaine étape est l’intégration d’algorithmes qui permettent d’utiliser une partie de l’énergie stockée dans les voitures pour rendre des services au réseau électrique en se « déchargeant » sur celui-ci, une vraie batterie à roulette !
L’énergie consommée par un centre informatique ; avec l’ouverture à un déploiement modulaire dans des surfaces réduites, tout en bénéficiant de la récupération de la chaleur collectée dans les bains d’huile.